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PETITE ENCYCLOPÉDIE NATURELLE ET DÉCOMPLEXÉE
DU BOURDONNEL




17 juin 2010 : Lancement de la " Petite Encyclopédie Naturelle et Décomplexée du Bourdonnel ". Nous disposerons à terme - grâce à votre collaboration - d'un tableau de la faune et de la flore locales, bestioles de toutes tailles, plantes sauvages ou cultivées, indigènes ou importées, potagères ou ornementales. Les fiches sont courtes et se limitent à l'essentiel. Pour en savoir plus, tapez le nom commun ou savant dans votre moteur de recherche favori : De nombreux sites spécialisés vous donneront tous les renseignements souhaités. Lorsque nous trouvons un site particulièrement intéressant, nous le signalons en bas de la fiche.

À de rares exceptions près, les photos publiées ici ont été prises au Bourdonnel ou dans ses environs et sont bien entendu libres de droits. Téléchargez-les si elles vous intéressent, et demandez-nous l'original si vous souhaitez une meilleure définition. Les rares photos "étrangères" sont signalées par un cadre rouge et leur source est indiquée quand elle est connue.

Et si une des plantes "fichées" vous tente, dites-vous qu'elle pousse déjà quelque part dans le quartier et qu'elle est probablement facile à reproduire par semis, bouturage ou division. DONC : Avant d'écorner votre carte bancaire à la jardinerie, demandez-nous de quel jardin vient la photo. Nous vous mettrons en rapport avec son auteur, qui sera forcément ravi de vous aider.

Contact : admin@lebourdonnel.eu





A

Abeille charpentière, agastache, amanite tue-mouches, arbousier, argousier

B
Bibassier, bombyx du chêne, bourdon, bourrache, brèdes mafana

C
Canneberge, centaurée des montagnes, cétoine dorée, chèvrefeuille, cicadelle, clathre rouge, clématite, cloporte, compagnon, conopode dénudé, coucou, crapaud, crocus d'automne, cucullie du bouillon-blanc, cyclamen de Naples

D
Demoiselle, digitale, droséra

E
Écaille chinée, éphippigère, éristale, escargot de Quimper

F
Faucheur, feijoa, fenouil, figuier

G
Gendarme, glaïeul d'Abyssinie, gouet, grenouille, grenouillette, grive, guêpe commune, guêpe germanique, guêpe poliste

H
Hanneton, hépatique, hérisson

I
Immortelle

J
Joubarbe arachnoïde

K
Kalanchoé de Grémont, kalanchoé duveteux, kokolodig

L
Libellule, lucane cerf-volant, lunulaire (hépatique)

M
Machaon, mauve musquée, morelle de Balbis, musaraigne, myxomycète

N
Nénuphar, nostoc

O
Orchis tacheté

P
Paon de jour, pivoine arbustive, plathelminthe, pourpier-fleurs, pourpier-salade

R
Renoncule ficaire, rose trémière

S
Sauge-ananas, sauterelle verte, silène, solanum jasminoïde, sphinx de la vigne, stévia

T
Tachinaire grosse, Tégénaire, topinambour, trichie fasciée

V
Vesse de loup, vigne, vipère péliade, volucelle transparente, vulcain



Pour voir les photos en plus grand format ( 640×480 ou proche ), cliquez sur la vignette. La photo s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. Vous pourrez alors la télécharger : Clic droit / Enregistrer l'image sous.



Abeille charpentière


Nid d'abeille charpentière
dans un tronc d'olivier

Abeille charpentière  (Xylocopa violacea / Ordre : Hyménoptères / Famille : Apidés)

Grosse abeille solitaire pouvant atteindre 5 cm d'envergure et 3 cm de long. Son aiguillon est venimeux, mais elle n'est pas agressive et on ne doit donc pas la craindre. Elle se nourrit de nectar et creuse des galeries dans le bois (le plus souvent du vieux bois) pour y pondre ses œufs.

Comme tous les insectes butineurs, l'abeille charpentière est utile à la pollinisation. Observez-la, photographiez-la, et surtout protégez-la.


Agastache fenouil

Fleurs d'agastache fenouil
Agastache fenouil (Agastache foeniculum)

L'agastache fenouil est une plante méconnue, pourtant rustique et très facile à cultiver. Parente de la menthe, mais sans racines traçantes, elle mesure de 50 à 80 cm et peut constituer une beau fond de massif. Ses belles fleurs bleues sont très mellifères et ses feuilles dégagent un puissant parfum anisé, entre le fenouil et l'estragon. Fraîches ou séchées, elles s'utilisent aussi bien en condiment qu'en infusion. Essayez l'agastache, vous ne le regretterez pas !


Amanite tue-mouches

Amanite tue-mouches jeune
Amanite tue-mouches ( Amanita muscania )

L'automne 2014 a été une "saison à champignons". On a vu un peu partout cette magnifique amanite, facilement reconnaissable ... et c'est heureux, car elle est toxique. Rarement mortelle, sauf à très hautes doses, elle est psychotrope, provoquant des vertiges et des hallucinations. Admirons-la donc, n'y touchons pas et laissons la vivre car elle est utile au sol comme les autres champignons.


Arbousier en fleurs (novembre)

Récolte d'arbouses (septembre)
Arbousier (Arbutus unedo) = arbre à fraises

L'arbousier peut atteindre plus de 10 mètres de hauteur. On le dit méridional, mais il est très répandu en Bretagne. Son feuillage luisant et persistant en fait un élément de décor intéressant, et ses fruits, peu sucrés mais riches en vitamine C, peuvent se manger frais ou en gelée.

Les Quimpérois se souviennent du magnifique arbousier qui poussait devant "Prisunic", devenu "Monoprix", partiellement brûlé puis sacrifié lors de l'ouverture de la dalle du Steir.
Ne pas confondre avec l'argousier, avec un "G", arbuste épineux aux baies orangées ! ...


Argousier (Creac'h Gwenn)

Argousier (Creac'h Gwenn)
Argousier (Hippophae rhamnoides)

C'est un arbuste épineux atteignant 3 mètres de hauteur, répandu dans les régions tempérées d'Europe et d'Asie. Il colonise spontanément les sols sableux et alluvionnaires, et pousse en abondance sur les rives de la Baltique. Ses baies sont acides et riches en vitamine C (30 fois plus que l'orange). On en fait d'excellentes confitures, à condition d'avoir le courage de cueillir les fruits au milieu des épines sans outil spécial. Sinon, on laisse les oiseaux se régaler, et ce n'est pas mal non plus ...
Ne pas confondre  avec l'arbousier, avec un "B", parfois appelé "arbre à fraises" ! ...



Bibassier (Mai 2007)
issu d'un noyau
rapporté de La Réunion fin 1994.


Bibasses
Bibassier (Eriobotrya japonica) = bibacier, néflier du Japon

Bel arbre au feuillage persistant, originaire d'Asie, assez commun dans le sud de la France. On le rencontre parfois en Bretagne, où il a été planté pour sa valeur décorative. Il atteint assez rapidement une hauteur de 7 mètres et ses feuilles vernissées mesurent jusqu'à 30 cm. Mais c'est surtout un arbre fruitier, et quand les conditions météorologiques s'y prêtent, comme en 2006-2007, il se couvre de fruits succulents.

Les bibasses contiennent généralement deux ou trois grosses graines qui germent très facilement et leur chair est juteuse et parfumée.
Il ne faut pas confondre le bibassier, appelé aussi "néflier du Japon", avec le néflier commun de nos régions ( Mespilus  germanica ), qui appartient aussi à la famille des rosacées, et dont les fruits se mangent blets.


Bombyx du chêne (femelle)

Chenille de bombyx du chêne
Bombyx du chêne (Lasiocampa quercus)

Il a la morphologie d'un papillon de nuit, mais il est actif le jour. Le mâle est plus petit et plus coloré et quand on le voit voler très vite et de façon apparemment désordonnée, avec des bonds et des demi-tours soudains, c'est qu'il cherche une femelle ! Madame pond en vol, ses œufs tombent au hasard, et les chenilles qui naissent se nourrissent de tout ce qu'elles trouvent. Elles hivernent dans un cocon, dans lequel a lieu la métamorphose, et le papillon sort à la fin du printemps.



Bourdon sur potentille

Bourdon
Bourdon terrestre (Bombus terrestris)

On rencontre plusieurs espèces de bourdons, différents par la taille et les couleurs. Tous sont poilus, vivent en colonies et jouent un rôle essentiel dans la pollinisation, même quand les conditions atmosphériques empêchent les abeilles de butiner. Un des plus communs est le bourdon terrestre, ainsi nommé car ses colonies sont souterraines. Il ne faut pas le craindre, car il n'est pas agressif, mais bien entendu il est prudent de regarder où on met les pieds afin d'éviter de marcher sur une colonie ...


Bourrache

Fleur de bourrache
Bourrache (Borago officinalis)

Plante commune dans les terrains vagues et aussi dans nos jardins, elle se distingue par le bleu remarquable de ses fleurs.
Tout est bon dans la bourrache : Les fleurs fraîches ou confites ; les feuilles poilues au goût iodé (à condition de les hacher fin !) comme une herbe aromatique ou même en "épinards" ... Sans oublier que c'est une excellente plante mellifère et qu'elle aurait un effet répulsif sur les limaces.
Alors n'hésitez plus : Adoptez quelques pieds de bourrache dans vos plates-bandes !


Planche de brèdes mafana

Fleurs de brèdes mafana
Brède mafana (Acmella oleracea)

Cette plante de 20 à 30 cm est la base du plat national malgache, le romazava (prononcer : roumazave). "Brède" est un mot créole qui désigne toutes les feuilles entrant dans la cuisine à la manière des épinards; "mafana" (prononcer : mafane) signifie "chaud" en malgache.  Les brèdes mafana doivent leur nom à la sensation électrique qu'elles provoquent sur la langue.

Le 23 novembre 2002, dans le cadre de nos voyages gastronomiques, nous avons préparé un romazava pour une quarantaine de convives à base de brèdes mafana cultivées dans le quartier.


Canneberge (fleurs)

Canneberge (baies)
Canneberge (Vaccinium Macrocarpon) = atoca (au Québec)

Petit arbrisseau qui pousse dans les tourbières et les marais des régions froides, en particulier au Canada, mais aussi dans le nord de la France. C'est une éricacée, donc de la famille des myrtilles et de la bruyère. Les conditions climatiques du Finistère ne lui conviennent pas vraiment, mais on peut le cultiver à titre de curiosité. Si on lui trouve un coin humide et un sol un peu tourbeux à mi-ombre, il fleurit et fructifie ... Mais ses baies sont acides, et sans préparation elles sont immangeables.
Ignorance, snobisme ou bêtise ...  Vous ne trouverez ni canneberges séchées ni jus de canneberge dans votre supermarché : On vous vendra par contre des "cranberries" à toutes les sauces, c'est beaucoup plus chic. Et pourtant elle a un joli nom, la canneberge, vous ne trouvez-pas ?


Centaurée des montagnes

Centaurée des montagnes
Centaurée des montagnes (Centaurea montana) = bleuet des montagnes

La centaurée des montagnes se plaît manifestement chez nous. Elle est très rustique et fleurit les deux-tiers de l'année. Quand une tige est fanée, il suffit de la supprimer : De jeunes pousses prennent immédiatement le relais au départ du sol et fleurissent à leur tour. Elle a tendance à proliférer, mais c'est plutôt un avantage, car on peut distribuer des plants vigoureux aux voisins jaloux !


Cétoine dorée
(sur œillets des poètes)


Larves de cétoines dorées
(trouvées dans un bac à compost)
Cétoine dorée (Cetonia aurata)

Ce coléoptère assez commun se plaît particulièrement dans les roses ou le sureau, mais ne cause pas vraiment de dégâts. Par sa couleur, il ajoute même à la beauté des fleurs. Sa larve est saproxylophage, c'est-à-dire qu'elle se nourrit de matériaux en décomposition et joue donc un rôle important dans la dégradation des matières végétales. Ne la détruisez surtout pas ! Elle est souvent confondue avec le ver blanc, larve du hanneton commun. Pour l'identifier, c'est simple :
  • Petit cul, grosse tête, pattes assez longues, couleur jaunâtre = ver blanc
  • Gros cul, petite tête, pattes courtes, couleur blanche = larve de cétoine dorée


Chèvrefeuille commun

Chèvrefeuille cimmun
Chèvrefeuille (Lonicera periclymenum)

C'est le chèvrefeuille commun de nos haies et sous-bois, aux belles fleurs de couleur crème et au parfum envoûtant. On a obtenu par sélection des plants très florifères qui se reproduisent à l'identique par marcottage naturel. De plus, son feuillage est persistant, ce qui le rend intéressant pour garnir un grillage ou une pergola même en hiver.
Il existe d'autres variétés de chèvrefeuille, comme Lonicera x brownii à fleurs rouges, mais aucune n'est parfumée, avouez que c'est dommage !


Bave de coucou

Larve de cicadelle
Cicadelle écumeuse (Philaenus spumarius)

C'est un petit insecte sauteur gris-brun de la taille d'un grain de riz. Il est très discret et on le remarque à peine. Ce qu'on voit par contre, ce sont ses larves, ou plutôt les amas d'écume ( bave de coucou, crachat de coucou ) qu'elles produisent pour se protéger du dessèchement et des prédateurs. Les cicadelles se nourrissent de sève. On peut trouver leur "bave" désagréable, mais elles causent rarement de réels dégâts aux végétaux sur lesquels elles sont installées.


Clathre rouge (jeune)

Clathre rouge
Clathre rouge (Clathrus ruber) = Cœur de sorcière

Le Clathre rouge est un champignon étonnant. Il ressemble d'abord à un petit œuf blanc de 5 à 10 cm de diamètre, puis il éclate et prend une structure "grillagée" d'un magnifique rouge corail. On le trouve en situation ombragée, parmi les feuilles qui tapissent le sol des sous-bois (Le nôtre a été photographié dans l'espace vert).


Clématite

Le fruit après la fleur
Clématite (Clematis)

C'est vraiment la plante idéale pour garnir grillages ou pergolas. Très rustique, à condition d'avoir le pied à l'ombre et la tête au soleil, la clématite se décline en dizaines de variétés, parmi lesquelles Clematis montana, la plus populaire, qui se couvre de fleurs roses au printemps. Certaines variétés sont parfumées ou fleurissent deux fois dans l'année ; d'autres, comme la clématite d'Armand (Clematis armandii), ont un feuillage persistant. Bref, il y en a pour tous les goûts !


Cloporte


Cloporte sur le dos
(fait le mort)
Cloporte commun (Porcellio scaber) = cloporte rugueux = laouenn-dar (bzh)

Le cloporte "rugueux" est un crustacé, comme le mille-pattes et ... la langoustine. Abondant sur toute la côte atlantique, absent des régions méditerranéennes, il se raréfie quand on va vers l'est. Il n'y a aucune raison de le considérer comme nuisible, bien au contraire : En effet, il se nourrit essentiellement de matières en décomposition, favorisant ainsi la formation d'humus. Jamais il ne s'attaque à un fruit sain : Quand on le voit dans une pomme tombée ou une fraise abimée, il profite seulement du travail commencé par une limace ou un oiseau. Laissez le donc vivre !


Kokolodig


Kokolodig
(bulbes comestibles)

Conopode dénudé (Conopodium majus, Conopodium denudatum) = noix ou châtaigne de terre, kraoñ–douar (bzh), kokolodig (Pays bigouden), abernotte (Vendée), etc.

Vous en avez peut-être dans votre jardin s'il n'est pas trop "impeccable". Le conopode est une ombellifère commune dans toute l'Europe occidentale. On le confond souvent avec la carotte sauvage, mais sa tige est plus grêle et assez fragile. Il fleurit d'avril à juin selon les régions et perd alors toutes ses feuilles, d'où son nom. Ses racines forment des tubercules comestibles, assez profondément enterrés, gros comme des noisettes et dont le goût rappelle celui de la châtaigne. Regardez bien autour de vous, et goûtez !



Coucous

Coucou (détail)
Coucou (Primula veris) = primevère officinale

Le "coucou" est une des formes les plus répandues de la primevère sauvage, sauf en Bretagne et dans les zones méditerranéennes. Très commun en Vendée, il s'adapte sans problème en terre finistérienne et parfume discrètement le jardin au printemps. Une fois installé, il se multiplie sans intervention humaine et ne dégénère pas comme ses cousines multicolores de jardinerie. À essayer si vous aimez les plantes simples et rustiques !
Ne pas confondre le "coucou" (Primevère officinale) avec les "fleur de coucou" (en breton : Bokedou koukou) communes dans notre région, qui sont des orchidées. Il existe aussi le "lychnis fleur de coucou", une variété de silène (Silene flos-cuculi).


Crapaud sur l'herbe

Crapaud dans l'eau
Crapaud commun européen (Bufo bufo)

Commun dans nos jardins, il se nourrit d'insectes et de petits animaux ( limaces, cloportes ...) et fait donc partie de nos meilleurs alliés.
Il pond ses œufs en longs chapelets (et non en paquets comme les grenouilles) dans l'eau, mais vit essentiellement sur terre. Très discret, il se cache le jour et chasse la nuit.

Autres photos : Jeune crapaud venant de quitter le bassin où il est né / Grenouille sur le dos d'un crapaud.


Crocus d'automne au milieu du lierre

Crocus d'automne
Crocus d'automne (Sternbergia lutea) = Vendangeuse

Par son feuillage le crocus d'automne est proche du narcisse, mais sa taille et ses fleurs ressemblent à celles du crocus de printemps. C'est une plante rustique et vraiment pas compliquée, qu'il suffit de planter quelque part, même au milieu du lierre, pour qu'elle s'installe et refleurisse chaque année en multipliant ses bulbes très rapidement. Les fleurs apparaissent en automne, avant les feuilles, qui persistent jusqu'au printemps puis disparaissent.


Cucullie du bouiilon-blanc

Brêche
Cucullie du bouillon-blanc (Cucullia verbasci)

C'est la chenille d'un petit papillon de nuit, la brêche. Elle doit son nom au fait qu'elle est inféodée au bouillon-blanc ( Molène ), cette belle plante duveteuse aux hampes garnies de fleurs jaunes qu'on rencontre au bord de nos routes.

Page intéressante sur "Démons et merveilles".


Cyclamen de Naples (Octobre)

Cyclamen de Naples (décembre)
Cyclamen de Naples (Cyclamen hederifolium)

Ce petit cyclamen est originaire du bassin méditerranéen et s'est naturalisé dans l'ouest de la France et en Grande-Bretagne. Contrairement aux variétés qu'on trouve en jardineries, aux fleurs généralement plus grandes, il est vivace et forme des tapis fleuris.Comme l'indique son nom botanique, ses feuilles ressemblent à celles de lierre, avec lequel il cohabite souvent.


Caloptéryx éclatant (mâle)

Caloptéryx éclatant (mâle)
Demoiselle (Zygoptera)

Dans le langage courant on les appelle libellules, alors qu'il s'agit de deux sous-ordres différents. Contrairement aux libellules vraies, les demoiselles ont des yeux très écartés et au repos leurs ailes sont repliées le long du corps. Celle qui a été photographiée ici est un caloptère éclatant (calopteryx splendens). Certaines demoiselles ont des ailes plus étroites et leurs couleurs sont très variées. Les adultes se nourrissent de moustiques et de mouches capturés en plein vol.


Digitale pourpre

Digitale popurpre (Détail)
Digitale pourpre (Digitalis purpurea)

C'est la digitale sauvage de nos régions, la plus grande de toutes. Elle doit son nom à la forme de ses fleurs, dans lesquelles on peut enfoncer le doigt comme dans un dé à coudre. La digitale pousse spontanément dans nos jardins, et si on lui laisse une chance de grandir, elle devient magnifique et n'a rien à envier aux plantes décoratives de jardinerie. Quand une hampe a fini de fleurir, il suffit de la rabattre pour que naissent de nouvelles tiges, et la deuxième année le pied est encore plus fourni.


Droséra
(Tourbière de Kérogan)


Panneau informatif
(Tourbière de Kérogan)
Droséra attrape-mouches (Drosera rotundifolia)

Le Droséra est une petite plante carnivore rare, et donc protégée. Il mesure quelques centimètres et il faut se pencher pour le voir. À deux pas du Bourdonnel, au bord de l'Odet, on peut l'observer dans ce qui reste de la tourbière de Kérogan, menacée de disparition par les bulldozers au début des années 90 et sauvée in extremis grâce à la mobilisation des défenseurs de la nature. Depuis, le site a été aménagé et on peut y cheminer à pied sec.

Dans le numéro 8 de notre bulletin, le BZZZ, nous l'appelions "Drosera domesticus" et nous invitions à l'adopter.


Écaille chinée (dessus)

Écaille chinée (dessous)
Écaille chinée  ( Callimorpha quadripunctata )

Classée dans les papillons de nuit, l'écaille chinée a une activité autant diurne que nocturne. Elle est présente dans toute la France, plus rare toutefois dans le nord-est. Chez nous on la voit assez souvent en juillet et en août sur le chèvrefeuille, le buddléia ou la menthe en fleurs. Sa chenille, noire et couverte de longs poils urticants, se nourrit de feuilles de framboisiers ou de plantes basses comme le pissenlit.



Éphippiigères en action ...

Éphippigère mâle
Éphippigère ( Ephippiger )

C'est une sauterelle aux ailes atrophiées qui semble porter une selle de cheval sur le dos ( D'où son nom : grec 'ephippion' = 'selle' + latin 'gerere' = 'porter' ). La femelle se reconnaît à son très long oviscapte (appendice qui sert à déposer les œufs). Et chez les éphippigères, c'est madame qui mène la danse, comme on le voit sur la première photo ...


Éristale.

Éristale (gros plan)
Éristale 'tenace' ( Eristalis tenax ) = mouche pourceau

Elle fait partie de la famille des syrphes. Si on se contente d'un coup d'œil rapide, on peut la confondre avec une abeille. Mais elle n'a que deux ailes ( c'est un diptère ) alors que l'abeille en a quatre. De plus elle ne possède pas de dard et ses antennes sont très courtes. On la rencontre sur les fleurs qu'elle butine, mais ses larves vivent dans des lieux moins bucoliques (égouts, eaux croupies), On les appelle "vers à queue de rat" à cause de la forme de leur syphon respiratoire.


Escargot de Quimper

Habitat typique
de l'escargot de Quimper
Escargot de Quimper ( Elona quimperiana )

Pour cette fiche, nous trichons un peu : On n'a pas encore vu d'escargot de Quimper au Bourdonnel, mais qui sait ? Sa coquille, transparente et aplatie, peut mesurer jusqu'à 3cm de diamètre. C'est une espèce rare et protégée en France et au niveau européen. Il est donc interdit de perturber son habitat, de le ramasser ou de le déplacer. Pour en savoir plus :


Dicranopalpus ramosus

Dicranopalpus ramosus
Faucheur = Faucheux = Opilion

Les opilions, dont le Dicranopalpus ramosus est un des représentants les plus répandus dans notre région, font partie de la classe de arachnides, comme les araignées, les scorpions et les acariens. Leur régime alimentaire ressemble à celui des araignées, mais ils peuvent aussi se nourrir de cadavres d'insectes. Les opilions ne mordent pas les humains et sont faciles à observer quand ils prennent le soleil sur un mur en se balançant sur leurs longues pattes.


Fleurs de feijoa


Feijoas
Feijoa ( Acca sellowiana ou Feijoa sellowiana ) = Goyavier du Brésil, goyavier-ananas

Arbuste originaire du Brésil parfaitement adapté à notre climat. Il peut atteindre 4 mètres de hauteur et se couvre de belles fleurs en été. Son feuillage est persistant et ses fruits, très abondants en décembre, sont parfumés et bourrés de vitamine C. On les consomme frais ou préparés (sorbets, confitures etc.)

On lit souvent que le feijoa n'est pas autofertile. Ce n'est pas le cas de celui qui est photographié ici, à notre connaissance seul de son espèce au Bourdonnel et pourtant très productif.


  Fenouil sauvage

Fleurs de fenouil sauvage
Fenouil ( Foeniculum vulgare, Anethum foeniculum) = fenouil sauvage, fenouil bâtard, faux anis

C'est une plante remarquable assez commune dans notre région à l'état sauvage. Elle peut atteindre plus de 2 m de hauteur et son feuillage d'une légèreté incomparable dégage un parfum anisé très prononcé. On l'utilise comme condiment et ses graines donnent d'excellentes infusions digestives. De plus c'est la plante-hôte favorite de la chenille du machaon porte-queue. Autant de bonnes raisons pour adopter un plant d'aneth dans son jardin !



Figuier

Figues
Figuier (Ficus carica)

Il existe de nombreuses variétés de figuiers, dont certaines seulement sont capables de fructifier correctement dans notre région. Pour ne pas planter n'importe quel figuier de catalogue et éviter les déceptions, mieux vaut se renseigner et prélever une bouture sur un arbre productif du voisinage. Les boutures sont très faciles à réaliser, en fin d'automne ou au printemps, et quelques années suffisent pour obtenir les premières figues "du jardin".

À SAVOIR POUR BIEN CHOISIR :
  • Les figuiers du sud ont pour la plupart besoin d'un insecte, le blastophage, pour assurer la pollinisation. Chez nous, il n'y a pas de blastophages, et les seuls figuiers productifs sont parthénocarpiques, c'est-à-dire qu'ils produisent des fruits sans fécondation.
  • Les figuiers bifères donnent deux récoltes dans l'année, la première vers juin-juillet, généralement faible, et la seconde en automne, plus abondante. Sous notre climat, la deuxième récolte arrive trop tard et les fruits ne mûrissent pas.
  • Les figuiers unifères donnent une seule récolte à la fin de l'été ou en automne selon que la variété est précoce ou tardive.
Les quelques figuiers que nous connaissons au Bourdonnel sont originaires de Vendée. Ils sont unifères et moyennent précoces, et la récolte, presque toujours très (trop) abondante, s'échelonne sur un bon mois à partir de la fin de l'été.

On trouve beaucoup de figuiers sur la côte sud-finistérienne, mais assez souvent leurs fruits sont spongieux. Selon certains témoignages, il semble qu'on ait cultivé ces arbres autrefois, non pas pour leurs fruits, mais pour leurs feuilles, dont les propriétés antiseptiques étaient utilisées dans la conservation et l'expédition des poissons.


Gendarme

Gendarme
Gendarme (Pyrrhocoris apterus) = suisse, soldat, punaise rouge, cherche-midi, diable

Cette petite punaise commune dans nos jardins vit le plus souvent en colonies. Elle ne sent pas mauvais comme ses cousines vertes ou brunes et elle est absolument inoffensive. De plus, c'est un auxiliaire précieux pour le jardinier, car elle se nourrit de débris végétaux et de petits insectes (pucerons en particulier).
La femelle pond au printemps dans un terrier, les larves naissent en mai et deviennent adultes 6 mois plus tard.


Glaïeul d'Abyssinie

Glaïeul d'Abyssinie
Glaïeul d'Abyssinie (Gladiolus callianthus)

Cet élégant glaïeul est originaire d'Afrique, "Abyssinie" étant l'ancien nom de l'Éthiopie. Sa hampe florale peut atteindre 1 m et ses fleurs sont très parfumées. Il craint le gel et il est donc impératif d'arracher les bulbes en fin de floraison. Ceux-ci pourront être replantés au printemps à une dizaine de cm de profondeur, à exposition ensoleillée.
Une plante intéressante pour ceux qui veulent un jardin parfumé !


Gouet (Baies)

Gouet d'Italie
Gouet (Arum) = Arum sauvage, pied-de-veau

Comme son cousin l'arum cultivé, le gouet est une plante toxique. Plusieurs variétés poussent spontanément dans nos jardins, dont le gouet d'Italie au feuillage veiné de crème. Les baies, groupées en épi, sont un régal pour les merles, insensibles à la toxine qu'elles contiennent.
Beaucoup de gens l'arrachent systématiquement. C'est dommage. Laissez-en pousser quelques touffes dans un coin de votre jardin, au pied d'une haie ou sous un arbuste, et admirez-le tout simplement. S'il se développe trop, il est facile à arracher.


Grenouille au bord du bassin

Grenouille sur nénuphar
Grenouille verte (Rana esculenta)

Une grenouille, c'est banal, mais tout de même ! Contrairement au crapaud, qui vit essentiellement sur terre sauf au moment de la ponte, la grenouille verte est un batracien aquatique. Comment est-elle arrivée jusqu'à ce petit bassin, dans un jardin entouré de murets au milieu du quartier ? Ce qui est certain en tout cas, c'est qu'elle s'y plaît : Elle a trouvé de la fraîcheur, du calme et de la nourriture en abondance.

Été 2010 : Une deuxième grenouille est arrivée dans le bassin. Été 2011 : Et de trois ...
Autre photo : Grenouille sur le dos d'un crapaud.



Grenouillette


Hibernacle de grenouillette
au printemps
Grenouillette (Hydrocharis morsus ranae) = morène, petit nénuphar, herbe à grenouilles

Petite plante aquatique flottante dont les feuilles rappellent celles du nénuphar mais ne dépassent pas quelques centimètres de diamètre. Parfaitement adaptée aux bassins de jardin, elle survit d'une année à l'autre en hibernant : De petites capsules appelées hibernacles passent la mauvaise saison dans la vase du fond et remontent au printemps à la surface pour donner naissance à de nouvelles plantes.
La grenouillette a tendance à proliférer en été, c'est donc une plante facile à partager !


Grive

Jeunes grives dans leur nid
Grive (Turdus)

La grive musicienne (Turdus philomenos) est une migratrice partielle. Elle est solitaire et fréquente nos jardins toute l'année, mais surtout en hiver, pour s'y nourrir d'escargots, de limaces et de vers. Avez-vous déjà observé une grive en train de casser la coquille d'un escargot en le frappant sur une pierre ?

NB : La grive de notre photo est probablement une grive musicienne, bien que la forme des taches de sa poitrine fasse plutôt penser à une grive draine (Turdus viscivorus).


Guêpe commune sur raisin


Guêpe s'abreuvant
(sur nénuphar)
Guêpe commune (Vespula vulgaris) et Guêpe germanique (Vespula gesmanica)

On rencontre ici plusieurs espèces de guêpes, dont la guêpe commune et la guêpe germanique (Vespula germanica). Ces deux espèces sont proches et assez difficiles à distinguer l'une de l'autre.
Les guêpes ont le malheur d'aimer le sucre et de se défendre quand elles se sentent en danger. On les considère donc comme des nuisibles ... . Mais on peut les observer avec intérêt en prenant les précautions de bon sens.

Site intéressant sur les guêpes, avec de très belles photos, permettant de distinguer les différentes espèces
.



Guêpe poliste

Nid de guêpe poliste
Guêpe poliste (Polistes gallicus)

Il y a guêpe et guêpe ! La guêpe poliste est une guêpe sociale,commune dans le sud de la France. Au cours de la dernière décennie, elle est remontée assez loin vers le nord et est devenue courante en Bretagne. Plus svelte que la guêpe commune, elle n'a pas le même régime alimentaire. En effet, elle se nourrit de mouches et de chenilles, ce qui la rend très utile pour le jardinier. De plus, elle est peu agressive et se laisse approcher facilement.

NB : La photo du poliste provient de Wikipedia Commons.

Site intéressant sur les guêpes, avec de très belles photos, permettant de distinguer les différentes espèces.


Hanneton


Larve de hanneton
dite "ver blanc"
Hanneton commun (Melolontha melolontha)

Le cycle du hanneton commun dure trois ans. Quand on le voit voler les soirs de printemps, il a presque atteint la fin de sa vie. En juin la femelle pond dans le sol avant de mourir. De ses œufs naissent des larves, qui deviennent les "vers blancs" tant redoutés des jardiniers, puis des nymphes et enfin des insectes parfaits qui vont vivre quelques semaines.
Le "ver blanc" ne doit pas être confondu avec la larve de tipule, dite "ver gris", ni surtout avec la larve de cétoine dorée, auxiliaire précieux à protéger.

NB : La photo de la larve n'a pas été prise à Quimper.


Une hépatique : Lunularia cruciata

Une hépatique : Lunularia cruciata
Hépatique

Les hépatiques ( = marchantiophytes ) ne sont ni des mousses ni des lichens. Vous en avez sans doute quelque part dans un endroit humide de votre jardin ou autour de plantes élevées en jardinerie. Celle qui est photographiée ici est la lunulaire ( Lunularia cruciata ), reconnaissable à ses thalles*  aux bords ondulés portant des coupelles en demi-lune.

* Chez certains végétaux, le thalle est un appareil végétatif ressemblant à une écaille ou à une feuille.


Hérisson

Crotte de hérisson
Hérisson commun (Erinaceus europaeus)

Quand il ne sont pas massacrés en essayant de traverser une route, les hérissons sont de sympathiques petites bêtes, souvent familières, qui se laissent approcher et peuvent même partager la gamelle du chat. Quand ils se réveillent de leur période d'hibernation, vers la fin du printemps, ils ont une vie essentiellement nocturne et parcourent les jardins à la recherche d'insectes, de limaces, d'escargots ou de fruits. Sur la photo d'excrément écrasé, on distingue nettement des cadavres d'insectes.
Un hérisson dans le jardin, c'est une vraie bénédiction !
Autre photo : crotte écrasée,


Immortelles

Immortelle
Immortelle à bractées (Helicrysum bracteatum)

Cette immortelle, originaire d'Australie, aime le soleil. Ses fleurs vont du blanc au grenat en passant par le jaune, l'orange et le rouge, ce qui la rend idéale pour confectionner des bouquets secs multicolores. Il suffit de récolter les fleurs avant complet épanouissement avec une tige assez longue, de les nouer en botte et de les suspendre à l'ombre la tête en bas.


Joubarbe arachnoïde

Fleur de joubarbe arachnoïde
Joubarbe arachnoïde (Sempervivum arachnoideum) = Joubarbe toile d'araignée

C'est une très jolie plante grasse originaire de l'est et du sud de l'Europe. Sous notre climat, elle peut à la rigueur passer l'hiver dehors, mais attention à l'excès d'eau ! Sa croissance étant lente, elle est idéale comme plante d'appartement, et on la verra fleurir chaque année, tandis qu'elle développera de nouvelles rosettes autour du pied ou au bout de longues tiges frêles. Il existe plusieurs cultivars, aux fleurs allant du rose pâle au rouge.


Kalanchoé de Grémont

Kalanchoé de Grémont (Plantules)
Kalanchoé de Grémont (Kalanchoe daigremontiana)

Dans la famille des kalanchoés, largement représentée parmi les plantes d'intérieur, il est sans doute le plus spectaculaire. D'une part il grandit très vite et peut atteindre 80 cm en quelques mois, mais surtout ses larges feuilles sont bordées d'une dentelle de plantules qui tombent au sol et donnent naissance à de nouvelles plantes. Sa seule exigence : Un emplacement lumineux. On peut le sortir en été, et même l'installer en pleine terre, où il prendra une stature plus trapue. Bien entendu il ne survivra pas à l'hiver, mais vous aurez récolté assez de plantules pour l'été suivant ...


Kalanchoé duvereux

Kalanchoé duveteux
Kalanchoé duveteux (Kalanchoe tomentosa)

Il est originaire de Madagascar, comme beaucoup d'autres kalanchoés. Cultivé comme plante d'intérieur, il supporte sans problème de passer la plus grande partie de l'année à l'extérieur. C'est une succulente peu exigeante dont les feuilles sont couvertes d'un épais duvet rappelant des oreilles de nounours. Sa reproduction est on ne peut plus facile : Chaque feuille qui entre en contact avec le sol émet des racines et une nouvelle plante se développe très rapidement (Voir première photo).


Libellule en train de pondre


Libellule venant de s'extraire
de sa larve

Libellule  (Odonata / Epiproctophora)

Il s'agit ici de la libellule proprement dite, qui garde ses ailes étalées quand elle se pose. Elle est plus grosse que l'autre odonate (Zygoptera), qui replie ses ailes et qu'on appelle aussi libellule ou encore demoiselle dans le langage courant.
La larve de la libellule est aquatique. Elle peut vivre plusieurs années avant de sortir de l'eau et de donner naissance à l'insecte parfait.

La métamorphose : Deux vidéos parmi d'autres à voir sur le net : Vidéo 1, Vidéo 2


Lucane cerf-volant mâle

Lucane cerf-volant femelle
Lucane cerf-volant (Lucanus cervus)

Le lucane cerf-volant est un des plus gros coléoptères de nos régions. Il est très spectaculaire mais n'est absolument pas dangereux. Ses larves se nourrissent de bois mort et participent ainsi au recyclage des matières organiques. L'adulte vit sur ses réserves et ne s'alimente pratiquement pas.
Si vous en voyez un, participez à l'inventaire de l'OPIE (Office pour les Insectes et leur Environnement) en vous rendant sur cette page.



Machaon porte-queue

Chenille de machaon porte-queue
Machaon porte-queue (Papilio machaon)

C'est le plus grand papillon visible dans notre région (envergure jusqu'à 9 cm). Ses plantes-hôtes sont les ombellifères ( fenouil, aneth, carotte ) ou la rue officinale, mais il est très sensible aux pesticides. Donc : Ne "traitez" pas, laissez pousser un pied de fenouil dans un coin (C'est une belle plante au feuillage élégant et parfumé que vous utiliserez en condiment.) ... et vous pourrez admirer le machaon dans votre jardin, ainsi que sa magnifique chenille.



Mauve musquée

Mauve musquée
Mauve musquée (Malva moschata)

Voilà une indigène à (re)découvrir. Elle mesure jusqu'à 80 cm et sa floraison, très fournie, dure plusieurs mois. Très rustique, elle se contente d'un coin entre deux pierres, à l'ombre ou au soleil, et se ressème seule ... Comme la plupart des plantes "sauvages", elle a tendance à proliférer, mais il suffit d'arracher les pieds en surnombre.
Comme ses cousines malvacées, cette mauve a des propriétés émollientes, et on peut utiliser ses fleurs pour colorer et parfumer les salades.


Morelle de Balbis (fleurs)

Morelle de Balbis (fruits)
Morelle de Balbis (Solanum sisymbrifolium)

Elle nous vient d'Amérique du Sud, comme ses cousines solanacées (tomates, pommes de terres, aubergines ...), dont elle a la fleur caractéristique. Mais attention ! Ses tiges et ses feuilles sont hérissées de longues épines et il faut être prudent quand on récolte les fruits, qui ressemblent à des tomates-cerises. Une plante originale et facile à cultiver pour jardiniers curieux ...

Autre photo : une poignée de fruits.

Jeune musaraigne
Jeune musaraigne

Musaraigne adulte
Musaraigne (Sorex)

Celle qui habite nos jardins est la "musaraigne couronnée" (Sorex coronatus). Elle se distingue des souris et des mulots par sa petite taille (6 à 7 cm sans la queue) et son museau pointu. Autant diurne que nocturne, elle dévore chaque jour son poids en insectes, vers, escargots et limaces. Ne la craignez pas, elle entre rarement dans les maisons, et réjouissez-vous plutôt si vous en voyez une chez vous, car c'est avec le crapaud et le hérisson une des meilleures alliées du jardinier.

NB : La photo de la musaraigne adulte provient de Terra Nova. Elle représente une musaraigne carrelet, proche de la musaraigne couronnée.


Myxomycète
(Diamètre : 5 cm)


Myxomycète
(Diamètre : 5 cm)

Myxomycète

On a longtemps classé les myxomycètes parmi les champignons, mais ils sont en réalité plus proches des amibes et constituent aujourd'hui une classe à part. On les rencontre sur des végétaux plus ou moins en décomposition ( feuilles mortes, bois mort, compost, paillis de broyat ). Ils se caractérisent par leur aptitude à se déplacer ( sur la 2e photo on voit nettement les filaments de sa trace ) et apparaissent sous des formes, des structures et des couleurs très variées
Le myxomycète de la 2e photo ressemble à une "fleur de tan" (Fuligo septica), mais n'en a pas la couleur.


Nénuphar

Nénuphar
Nénuphar (Nymphea)

Le nénuphar est inséparable de l'image classique du bassin. La taille des feuilles varie selon les variétés, de même que la couleur des fleurs (blanches, roses, jaunes, grenat ...). Un pied de nénuphar couvre environ 1m2 en surface et suffit pour un petit bassin de jardin. Cest une plante rustique, demandant très peu d'entretien une fois installée. En plus de sa beauté, le nénuphar participe à l'équilibre du milieu aquatique en évitant le réchauffement excessif de l'eau en été.


Nostoc sec, sur un chemin du Bourdonnel avant bitumage ...

Nostoc hydraté
Nostoc = crachat de lune

Quand il est sec, on ne le remarque pas. Quand il a plu et qu'il s'est réhydraté, il ressemble à s'y méprendre à une algue. Et pourtant ce n'en est pas une : Le nostoc est une bactérie, organisme pionnier qui colonise les lieux incultes et permet l'installation d'un tapis végétal en réalisant la photosynthèse et fixant l'azote.
Regardez bien : Presque partout où le sol des allées n'a pas (encore) été bitumé, le nostoc est là, préparant les conditions d'autres formes de vie. Si vous n'en trouvez pas, c'est sans doute que le "round-up" ou un autre poison vous ont précédés.


Orchis tacheté

Orchis tacheté
(détail)
Orchis tacheté (Dactylorhiza maculata)

Parmi les nombreuses orchidées sauvages de Bretagne, dont certaines sont protégées et d'autres semblent avoir totalement disparu au cours des dernières décennies, l'orchis tacheté est l'espèce la plus commune. Cet orchis pousse en milieu acide et humide, au bord des fossés ou dans des tourbières. Il peut s'acclimater dans nos jardins pouvu qu'on lui trouve un biotope adapté, toujours humide et à mi-ombre.

> Site intéressant sur les orchidées de Bretagne


Paon de jour


Paon de jour
(en hiver, à l'intérieur)
Paon de jour (Inachis io)

Le paon de jour est très commun. Il pond sur les orties, où se développe sa chenille. Ses ailes sont ornées de deux paires d'ocelles, qui ont probablement pour fonction de simuler des yeux afin d'éloigner les prédateurs.

Il se réfugie souvent dans les maisons quand arrive la saison froide. Il peut ainsi continuer à vivre pendant des mois sans se nourrir, accroché à un mur.


Bouton de pivoine arbustive

Pivoine arbustive
Pivoine arbustive ( Paeonia suffruticosa )

Tout le monde connaît la pivoine herbacée, qui disparaît totalement en hiver pour renaître au printemps. La pivoine arbustive, moins répandue, a des tiges ligneuses et peut dépasser deux mètres de hauteur. Les fleurs sont splendides et s'épanouissent en avril et mai. Seul défaut, commun à toutes la pivoines : La floraison ne dure pas assez longtemps ...



Parakontikia ventrolineata

Plathelminthes dans une fraise
Plathelminthe à ventre rayé ( Parakontikia ventrolineata )

Les plathelminthes indigènes sont des vers de très petite taille ( 1 à 2 cm ), très discrets et présents depuis longtemps en France. Ils sont nécrophages, se nourissant de petits animaux morts ( limaces, vers de terre ... ). Ces espèces ne posent pas de problème particulier et font partie du cycle naturel. En revanche, les nouvelles espèces de plus grande taille observées depuis quelques années, venant d'Australie ou d'autres parties du monde, sont considérées comme invasives car elles perturbent l'équilibre biologique.
Le Parakontikia ventrolineata, un des plus petits "envahisseurs", est déjà devenu courant dans le Finistère. Il a la particularité de se réfugier dans les cavités de fraises attaquées par les limaces, peut-être pour y trouver une atmosphère humide.

Un site pour en savoir plus : http://bit.ly/Plathelminthe


Pourpier-fleurs
(fleurs doubles)


Pourpier-fleurs
(fleurs doubles)

Pourpier à grandes fleurs (Portulaca grandiflora)

C'est une petite plante succulente d'une quinzaine de cm de haut, dont les fleurs simples ou doubles se succèdent tout au long de l'été. Oubliée après avoir orné les bords de trottoirs au sud de la Loire, elle est réapparue en jardinerie il y a quelques années. Mais il est si simple de la cultiver soi-même dès le semis qu'on aurait tort de s'en priver. En jardinière ou en pleine terre, c'est un enchantement de couleurs !

Ne pas confondre avec le pourpier-salade (Portulaca oleracea).


Pourpier rampant sauvage

Pourpier doré
Pourpier-salade (Portulaca oleracea)

C'est une plante considérée comme méditerranéenne, mais qu'on trouve à l'état sauvage jusque dans le nord, où elle pousse entre les pavés. Les variétés cultivées, dont la plus connue est le pourpier doré, ont des feuilles plus grandes et un port dressé. Le pourpier est peu connu en Bretagne, bien qu'il soit parfaitement adapté au climat, Sa saveur légèrement acidulée en fait une excellente plante à salade, et sa culture est on ne peut plus facile : Il "revient" chaque année par auto-semis, sans qu'il soit besoin d'intervenir. Et quel régal !
Le pourpier est riche en antioxydants, molécules essentielles dans la prévention et le traitement de nombreuses maladies. Il fait partie du fameux "régime crétois", dont les effets bénéfiques sont unanimement reconnus. Raison de plus pour l'adopter !


Reconcule ficaire

Fleur de ficaire
Renoncule ficaire (Ranunculus ficaria)

Encore une indigène sauvage qualifiée de "mauvaise herbe" ! Et pourtant ... Quand elle s'installe quelque part, elle n'en bouge plus à moins d'être arrachée et ne colonise pas les environs comme son cousin bouton d'or. Et puis le jaune éclatant de sa fleur sur ses feuilles marbrées vaut bien qu'on lui réserve un petit coin.
La ficaire est toxique, comme toutes les renonculacées et beaucoup d'autres plantes. Par conséquent faites comme les moutons : Sachez la reconnaître et ne la broutez pas !


Rose trémière

Rose trémière
Rose trémière (Alcea rosea)

La rose trémière aime le climat sud-finistérien, à condition qu'on l'abrite du vent. Le long d'un mur ensoleillé elle fleurit jusqu'à la fin de l'été et même au-delà. Ses fleurs rouges, roses, jaunes, blanches, simples ou doubles, s'ouvrent successivement le long de la tige, qui peut atteindre plus de 4 mètres. À la fin de la floraison, il suffit de la rabattre, elle durera ainsi plusieurs années. On peut récolter les graines, mais le plus simple est de la laisser se ressemer seule.
Malheureusement elle est très sensible à la rouille ...


Sauge ananas en novembre

Sauge ananas
Sauge ananas (Salvia rutilans, Salvia elegans)

La famille des sauges est un véritable trésor pour le jardin. Parmi elles, la sauge-ananas est une des plus spectaculaires : Très rustique, elle forme des touffes d'un mètre de hauteur au minimum et se couvre en novembre d'une magnifique floraison rouge. De plus, ses feuilles dégagent un agréable parfum d'ananas et on peut les utiliser, ainsi que les fleurs, dans de nombreuses recettes.
La multiplication est facile, par bouturage ou division de touffe.


Sauterelle verte (femelle)

Sauterelle verte (femelle)
Sauterelle verte (Tettigonia viridissima)

C'est une des plus grandes sauterelles qu'on trouve dans la région. Elle peut mesurer 6 cm de la tête au bout des ailes. La femelle se reconnaît à son organe de ponte (ovopositeur), sorte de rostre long de 2 à 3 cm (photos). Elle est surtout carnivore et se nourrit d'insectes, de chenilles et de larves, et s'il arrive qu'elle s'attaque aux végétaux, elle ne cause pas de véritables dégâts.



Silène blanc

Silène rose
Silène (Silene) blanc ou rose ou rouge = compagnon blanc, compagnon rouge

Vous en avez sans doute dans votre jardin, si vous n'arrachez pas systématiquement les "mauvaises" herbes.
Les silènes sont dioïques, c'est-à-dire qu'il y a des pieds mâles et des pieds femelles. Le silène blanc (Silene latifolia alba) et le silène rouge (Silene dioica) se marient souvent pour donner des silènes roses de toutes les nuances.



Solanum jasminoïde

Fleurs de solanum jasminoïde
Solanum jasminoïde (Solanum jasminoides) = Morelle faux jasmin

Originaire du Brésil, cette morelle très rustique à longues tiges est une solanacée, comme son nom l'indique. Il est nécessaire de la guider, car elle n'est pas naturellement grimpante, mais alors quelle splendeur ! Ses fleurs d'un très beau blanc bleuté (très proches de celles de ses cousines tomates ou pommes de terre) peuvent garnir à profusion façades ou palissades. L'entretien consiste à limiter son développement et à rabattre de temps en temps les vieilles tiges.


Sphinx de la vigne


Chenille du sphinx de la vigne
(Position de défense)
(Grand) Sphinx de la vigne  (Deilephila elpenor)

Papillon nocturne d'environ 7cm d'envergure et d'une magnifique couleur rose. Contrairement à ce que pourrait laisser croire son nom, il n'est nullement lié à la vigne, et on le rencontre assez souvent dans nos jardins.
Sa chenille, d'abord verte puis virant au gris-brun, est remarquable : En cas de danger, elle rentre sa petite tête pointue dans le thorax, ce qui fait gonfler celui-ci, et les ocelles  ressemblent alors à s'y méprendre à deux gros yeux. Effrayant ! Mais totalement inoffensif ...

Autre photo : chenille jeune, encore verte.


Stévia

Minuscules fleurs du stévia
Stévia (Stevia rebaudiana)

Le stévia est une plante originaire d'Amérique du Sud, où il est utilisé depuis des siècles pour son pouvoir sucrant. Longtemps les multinationales qui contrôlent l'industrie du sucre et des édulcorants de synthèse ont empêché sa commercialisation en Europe sous le prétexte que ses effets n'avaient pas été suffisamment étudiés ... En septembre 2009 enfin, l'utilisation du rébaudioside (extrait de stévia) a été autorisée et on le voit petit à petit remplacer l'aspartame, soupçonné d'être cancérigène,  dans les produits industriels.
Au Bourdonnel on n'a pas attendu ce feu vert de l'Europe, et depuis de nombreuses années, il y a ici des plants de stévia. Sa culture est facile et la multiplication se fait par bouturage ou division de touffes. Les feuilles, fraîches ou séchées, ont un très fort pouvoir sucrant et peuvent s'utiliser dans les infusions ou autres préparations, Toutefois, leur léger goût de réglisse peut constituer une gêne. On peut aussi faire une décoction de stévia (tiges comprises), faire réduire le liquide pour le concentrer, puis l'utiliser au compte-gouttes. Le goût est plus neutre et le dosage plus facile.

Sur le plan de l'hygiène alimentaire, il faut ajouter que le stévia n'apporte pas de calories et qu'il aurait un effet bénéfique sur la tension artérielle.

Remarque : On lit de plus en plus souvent "LA stévia", mais c'est une erreur. "Stévia" est un mot masculin, comme tous les noms de plantes empruntés à leur dénomination botanique ( le dahlia, le bégonia, le fuchsia, etc. ). Cela dit, il est probable que, publicité aidant, le féminin finira par l'emporter.


Tachina grossa

Tête de Tachina grossa
Tachinaire grosse  ( Tachina grossa ) = échinomyie grosse

Les tachinaires ont la particularité de parasiter les chenilles des papillons, en particulier celles du sphinx de la vigne. Sans être rare, la tachinaire grosse n'est pas très répandue, et vous ne l'avez peut-être pas remarquée. Pourtant c'est la plus grosse des mouches de nos régions. Elle mesure près de 2 cm et on la voit butiner en été, ici sur des fleurs de menthe. De plus elle est facile à observer car elle se laisse approcher. Alors, observez-la ... et prenez des photos !


Tégénaire

Tégénaire dans son repaire
Tégénaire domestique ( Tegenaria domestica ) = Araignée des maisons

Tout le monde la connaît. Elle vit dans les endroits sombres de nos maisons et se nourrit des proies qu'elle capture dans sa toile en forme d'entonnoir, toile qu'elle tisse à nouveau chaque jour. Elle est solitaire, se déplace rarement hors de son repaire et n'est absolument pas dangereuse. Le peur ou le dégoût qu'elle suscite sont irrationnels, alors qu'elle élimine nombre d'insectes indésirables dans notre environnement domestique.


Topinambours
(septembre)


Tubercules de topinambours
(récolte en hiver)

Topinambour ( Helianthus tuberosus )

Il est aussi haut que son proche parent le tournesol (Helianthus), mais ses fleurs sont petites et forment des bouquets à l'extrémité des tiges. Il a plutôt mauvaise réputation, car on l'associe à la guerre ( Contrairement aux pommes de terre il n'était pas réquisitionné par l'occupant ). Certains le confondent même avec le rutabaga ! On lui reproche aussi de provoquer des flatulences, ce qui est vrai mais peut être évité ( voir ci-dessous ) Reste que le topinambour est un excellent légume à la saveur d'artichaut. De plus, il est très rustique, pousse en tout terrain et sa productivité est remarquable. Réservez-lui quelques décimètres carrés en fond de massif ou le long d'un mur, ne serait-ce que pour le goûter !
Si certains ont du mal à digérer le topinambour, c'est parce qu'il contient beaucoup d'inuline, une fibre alimentaire précieuse pour la santé. Plutôt que de renoncer à ses bienfaits et à sa fine saveur, mieux vaut donc utiliser des techniques de préparation qui le rendent digeste : ajouter du bicarbonate à l'eau de cuisson, le consommer cru râpé ou en lamelles à la vinaigrette ...


Trichie fasciée

Trichie fasciée
Trichie fasciée (Trichius fasciatus)

La trichie fasciée est un magnifique coléoptère qu'on rencontre parfois dans nos jardins sur les fleurs, qu'elle semble "brouter", comme le font les cétoines dorées. Mais les dommages sont vraiment minimes, et on se contentera de l'observer sans la déranger ... et de la photographier. Sa larve se développe dans le bois en décomposition et ne cause aucun dégât aux cultures.

Une vidéo sur Youtube


Vesse de loup

Vesse de loup ouverte
Vesse de loup (Lycoperdon)

Son nom (vesse = pet) vient du nuage de poudre noire qui s'échappe quand on l'écrase. Cette poudre contient les spores, qui vont se disperser et assurer la reproduction du champignon. On la trouve sur des terrains humifères et acides, donc dans nos jardins, surtout parmi les écorces de pin utilisées en couvre-sol. Elle n'est pas toxique. Laissez-la donc pousser sans crainte et observez sa croissance jusqu'à l'éclatement. "Notre" vesse-de-loup est sans doute celle qu'on dit fétide (Lycoperdon foetidum ou Lycoperdon nigrescens), mais il faudrait l'avis d'un mycophile !


  Vigne (Chasselas)

Grappe de chasselas
Vigne (Vitis vinifera)

On avait oublié que des vignes poussaient sur le Frugy il y a quelques décennies, jusqu'à ce que le cru des "Coteaux du Braden" fasse parler de lui.
Car la vigne n'est pas plus incongrue en Cornouaille que sur les rives de la Moselle, à condition bien entendu qu'on lui choisisse une exposition ensoleillée et abritée. La preuve : Ce chasselas du Bourdonnel, abondant et apétissant, qui a reçu pour tout traitement une légère pulvérisation de bouillie bordelaise !


Vipère péliade
(Bourdonnel)

Vipère péliade
(Wikipedia Commons)
Vipère péliade (Vipera berus)

La vipère péliade est répandue dans presque toute l'Europe du nord et de l'est. En France on ne la rencontre qu'au nord de la Loire et dans le Massif Central. Elle atteint chez nous une taille de 50 à 60 cm. Notre photo ne permet pas de bien voir les signes caractéristiques permettant de la distinguer de la couleuvre (écailles plus petites, tête triangulaire, pupilles en fentes verticales). On voit mieux ces détails sur la 2e photo, empruntée à Wikipedia Commons.

Un site pour distinguer couleuvres et vipères


Volucelle transparente


Volucelle transparente
( Détail : yeux et ocelles )
Volucelle transparente (Volucelle pellucens )

Les volucelles sont des syrphes, comme les mouches et les éristales. On en rencontre parfois chez nous parmi les autres insectes butineurs. La volucelle transparente se caractérise par la bande blanche de son abdomen. Sur la photo de détail on voit nettement les trois ocelles (petits yeux simples) disposées en triangle entre les deux gros yeux composés. Les femelles pondent dans des nids de guêpes, les larves parasitent ensuite celles de leurs hôtes, puis se nourrissent de cadavres de guêpes.




Vulcain sur bibassier


Chenille du vulcain
Vulcain (Vanessa atalanta) = Atalante

Le vulcain n'est pas aussi commun que le paon de jour, mais il n'est pas rare dans nos jardins. Il peut s'élever jusqu'à 2000 mètres d'altitude et voyager ainsi sur des centaines de kilomètres. Ceux qu'on observe ici au printemps viennent des régions méditerranéennes, et leurs descendants font souvent le trajet inverse en automne. La chenille du vulcain a une prédilection pour les orties, dont elle se nourrit et dont elle enroule les feuilles pour s'abriter

NB : La photo de la chenille provient de Wikipedia Commons.



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